Un an après la prise par les pirates somaliens du bâteau de luxe Le Ponant, ils ont fait une nouvelle victime : le bâteau de plaissance Le Tanis avec à son bord quatres adultes et un petit garçons de trois ans. Les otages se sont faits prendre d'assaut par cinq pirates la semaine dernière. Hier, le 10 avril, les commandos marines de la Marine Nationale ont réussi à neutraliser l'aggresseur. Au bilan : deux morts et trois prisonniers du côté pirate, et le père de l'enfant assassiné. Le ministre de la défense Hervé Morin proposait une rançon aux pirates, mais ces derniers n'ont rien voulu entendre.
Ces actes de piraterie dans les eaux somaliennes se font de plus en plus nombreux et la peur s'installe, autant pour les cargos et les bâteaux de plaisances que pour les militaires. La piraterie somalienne est devenue une organisation de mieu en mieu organisée. En effet, les années précédente, les pirates ne s'aventuraient pas au large avec leur hors-bords, car le carburant leur manquerait et ils seraient trop facile de les repérer. Maintenant, ils disposent de ce que l'on appelle "bâteaux mer", qui sont en fait d'anciens bâteaux de pêche capturés ou rénovés qui serviront au ravitaillement en essence et en armes. En effet, les pirates sont munis de AK-47 et de lances roquettes. Ces bâteaux sont la couverture parfaite pour la piraterie car ils sont difficiles à identifier. Les armes sont cachées et ils naviguent dans les zones de pêches, ce qui enlèvent tous soupçons. Donc, les petits bâteaux des pirates, qui se font passés pour simples pêcheurs, opèrent avec ces "bâteaux mer", ce qui leur permet d'attaquer de plus en plus loin des côtes. La Marine Nationale a déjà décidé que chaque convoi devait être accompagné par des bâtiments de guerre et que les lances à incendie des bâteaux devaient être actionnées. Ceci permet de repouser et de dissuader les pirates de monter à l'assaut. Seulement, le problême est l'identification des cibles, car elles se font de plus en plus discrètes. Les missions des commandos marines étant très délicates, il ne faut cepandant pas relacher la lutte contre la piraterie qui se place au même niveau que le terrorisme.
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