Alors que le secteur automobile subit la crise économique, Citroën se lance un pari fou: lancer dès 2010 une nouvelle série de véhicules "haut de gamme" sur le marché, dont le label ne sera autre que "DS" (voiture mythique chez Citroën).
En effet, la DS (dont la production s'est arrêté en 1975) a laisser une telle bonne impression que la marque aux deux chevrons pari sur elle pour relancer sa croissance. La nouvelle gamme DS sera divisée en trois véhicules, la DS3, la DS4 et la DS5 (respectivement citadine, compacte et routière), dont la DS3 sera le premier modèle à sortir en 2010. Cette nouvelle est très bien acceuillie en France car la production de ces nouveaux modèles sera assurée dans des usines françaises de PSA (à Poissy et à Mulhouse).
Cependant, le label et le toit blanc sont les seules ressemblances avec l'ancienne voiture de Citroën: en effet, la marque indique que, contrairement à d'autres constructeurs automobiles (tel que Fiat avec la 500, ou BMW avec la mini), son but n'est pas de remettre la DS au goût du jour, mais d'utiliser son prestige pour pouvoir relancer les ventes.
Grâce à ce nouveau projet, il est désormais possible d'établir la stratégie de Citroën, qui est de monter en gamme et concurrencer les marques automobiles allemandes tout en ayant des voitures moins-cher, contrairement à Renault qui, au travers de Dacia, place ses espoirs dans le "low-cost".
(La DS3)
L'utilisation du label DS n'est qu'un moyen parmis d'autres pour permettre à Citroën de pouvoir renouveller son image. En effet, Citroën se lance aujourd'hui dans une métamorphose totale: changement de logo (plus arrondi, en 3D), de signature publicitaire ("Citroën, Créative Technologie"), amélioration des concessions et surtout du site internet. Le but de Citroën est certainement de se moderniser pour pouvoir se relancer, en France certes, mais surtout à l'international, ou la marque souffre d'une image négative qui pose souvent un frein sur ses ventes. PSA, au travers de Citroën, place désormais tous ses espoirs sur ce "plan de modernisation" qui va certainement, selon ses effets positifs ou négatifs, décider de l'avenir du groupe, si celui-ci peut continuer tout seul ou s'il va devoir s'associer avec un autre constructeur automobile. Car, bien que PSA soit le 2ème groupe européen et le 7ème mondial, la concurrence de ces 5 prochaines années promet d'être rude...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire