mercredi 11 février 2009

Une fois l'Irak liberée, il reste l'Afghanistan...

Voici en quelque sorte la suite de l'article du dessous. En effet, les elections ont eu lieu en Irak, et chose étonnante, il n'y a pas eu besoin d'intervention de l'armée. Tout c'est déroulé dans le calme. Le dépouillement a annoncé que le candidat Nouri Al-Maliki a été nommé au pouvoir (je vous invite à lire cet article du Monde pour plus d'informations sur ce personnage). C'est donc une bonne nouvelle, car c'est apriori le seul qui aurait des affinités avec les Etats-Unis et le Pakistan. Le pays une fois mis en sécurité, Obama pourra donc effectuer son plan de retrait des troupes qui s'étalera sur seize mois. Il ne reste donc que l'affaire Afghanne. Au passage, 30 000 hommes viendront prêter main forte aux 36 000 déjà sur place. Mais le président préfère rester prudent avec cette guerre, car il voudrait établir une stratégie qui puisse être comprise par les américains ainsi que les autres participants au conflit. Aussi, on y retrouve la même instabilité politique. En effet, le gouvernement proaméricain Karzaï se voit menacer par les talibans. Il est donc nécessaire de contenir cette monté de l'extremisme. Mais la partie est difficile, l'attaque de ce matin sur une colone de chars français et afghans (ces derniers étaient en formation) montre qu'ils sont organisés, et aussi l'attaque contre le ministère de la défense qui aura fait 26 morts révèle qu'ils sont prêts à tout pour renverser le gouvernement et prendre le pouvoir.


La situation se mêle de joie et de doute. La venue de Maliki permettrait de rétablir les liens entre l'Irak et les Etats-Unis. Le gouvernement américain s'inspire des événements passés en Irak pour mieu réagir en Afghanistan. Déjà 30 milliards de dollars ont été employé comme aide à la reconstruction du pays mais le prêt risque de s'arrêter là. En Irak, 51 millards ont été utilisé à des fins non connus, et pour éviter que celà se renouvelle, les Etats-Unis restent prudent. Mais la présence américaine est tout de même synonime de sécurtité car, (et j'emploie encore cet exemple récurant...) sans cette intervention aérienne rapide, les soldats français et afghans auraient subis de plus lourde perte...

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