Vendredi dernier, le premier ministre Morgan Tsvangirai a été victime d'une collision entre son véhicule et un camion. L'accident lui a causé quelques blessures, mais sa femme n'en a pas réchappé, elle est morte sur le coup. Cet accident, qui pourrait n'être que le fruit d'un hasard funeste, divise encore plus le pays entre les deux parties politiques majeurs, le MDC (Mouvement pour le changement démocratique, parti de Morgan Tsvangirai) et celui du président Robert Mugabe : L'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front Patriotique. En effet, bien avant ce drame, le premier minisitre a été la cible de plusieurs tentatives d'assasinat, vraisemblablement, par son propre parti. Il est bon de rappeler qu'il était le rival du président Mugabe, à qui il a prêté serment de le servir en tant que premier ministre, poste autrefois inexistant. La thèse de l'assasinat des deux côtés ne semble pas inévitables. Il est peut être possible que le MDC, qui aurait perçu son leader comme un traitre, aie contribué à cet accident. Ou bien que Robert Mugabe, en tant qu'éternel rival, ne voulait l'éliminer. Une enquête a été ouverte, mais chaque parti fait en paralelle la sienne, pour essayer de dénoncer l'adversaire.
Ce "simple" accident de voiture montre bien à quel point le Zimbabwe est encore un pays fragile d'un point de vue diplomatique. Le peuple va en être aussi la victime, car la zizanie reignera encore. Les partisans du premier ministre denonceront ses adversaires, tandis que ces derniers clameront leur innocence. En guise de sécurité et d'apaisement, le président et sa femme sont venus à sont lit d'hôpital au Bostwana. L'international est aussi sous tension, car il ne sagit pas de laisser ce pays sombrer dans une possible guerre civil. L'Angleterre par exemple présente ses condoléances, mais cependant, surveille la situation au cas où elle déraperait. Le pays étant gravement touché par la crise et le choléra, cet accident ne fait qu'augmenter les tensions
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